Masaya à vélo bambou
Olivier - Géraldine - Amalia - Esteban - Gaspard - Ludovic

Turquie - partie 6

Nos découvertes Istanbul - paquetage du matériel Le Grand Bazar Le pont et la tour Galata La Citerne Basilique La Mosquée Bleue Le Palais Topkapi Navigation sur le Bosphore Nourriture Mots qui nous ont fait sourire La Basilique Sainte-Sophie La Turquie : ressentis en bref Istanbul - October 2022 Départ en ferry de Yalova pour rejoindre Istanbul. En arrivant, nous sommes heureux d’avoir pris cette option car nous prenons très vite conscience que le traffic à Istanbul est anarchique et très bouché. A peine arrivés, nous nous y mettons : démontage - nettoyage et paquetage du matériel. Il nous faudra 5 jours pour y voir le bout. Nous logeons dans un appartement (Ayasofya family) qui, mis à part les draps de lit, est dans un état sale. Nous débutons donc par le ménage de notre logement… Découverte d’Istanbul Le Grand Bazar Sur conseil de plusieurs personnes et également car c’est un incontournable de la découverte d’Istanbul, nous nous dirigeons dans les tréfonds des halles datant du 15ème siècle. Une fois à l’intérieur, c’est les lumières crues qui d’abord nous étonnent. Nous nous attendions à un bazar ressemblant à celui d’Izmir et nous débutons d’abord par un ressenti de grand hall de gare, les mosaïques en plus. Puis, les petits détails architecturaux attirent le regard pour peu qu’on se détourne des échoppes. Nous le trouvons très ordré, très propre, très orienté pour les touristes. En s’y perdant quelque peu, nous observons qu’il se découpe également par thématiques : bijoux, sous-vêtements, chaussures, pulls, … Le Grand Bazar est très vaste. Il est facile de s’y perdre ou de tourner en rond. Nous nous arrêtons à un vieux et magnifique endroit ressemblant très étrangement à un caravansérail (en était-ce un ?). Ce lieu habrite actuellement un café qui se nomme : La fondue ! On est donc obligé de s’y poser. On ne prend cependant qu’une boisson qui nous coûte déjà bien cher. Le triple de ce que nous sommes habitués… Nous sortons ensuite nous perdre dans les ruelles alentours qui nous redonnent plus d’air frais… quoi que. Nous passons des rues marchandes, aux rues résidentielles. De belles maisons en bois jouxtent d’autres abandonnées, puis des hôtels de luxe. Des hommes (pas de femmes…) jouent aux cartes dans des petits cafés et de nombreux restaurants à tous prix offrent une nourriture locale. Les voitures sont complètement bloquées, klaxonnent très rapidement. La circulation routière à Istanbul est très cahotique. Anniversaire de Gaspard, nous trouvons un gâteau teeeeeellement bon ! Mousse de chocolat et enrobage framboise, un vrai délice. Un bel endroit pour fêter son anniversaire : sur le toît de notre logement. Nous faisons vite car le vent souffle plus vite que Gaspard et nous oblige à réitérer le moment à l’intérieur. Le pont et la tour de Galata Nous sommes samedi, un monde de fou se trouve partout. Lorsque nous voyons la file d’attente d’une longueur interminable à la mosquée Sainte-Sophie, nous prenons peur et passons notre chemin. Nous poursuivons à pied jusqu’au Bosphore. Nous sommes saisis par l’ambiance qui règne ici. Des vendeurs proposent des épis de maïs ou des marrons grillés à travers une foule qui circule tant bien que mal. Des rabatteurs proposent des tours sur le Bosphore pouvant atteindre des prix très élevés (mais c’est comme le Titanic nous disent certains… mais le Titanic a coulé, alors on va éviter…). Nous traversons le pont de Galata pour rejoindre la tour. Sur le pont, tous les espaces sont occupés par les pêcheurs à la ligne. Nous avions lu plus tôt qu’il fallait éviter de manger des moules ou des poissons à Istanbul par risque qu’ils proviennent du Bosphore, endroit très pollué par les allées et venues des pétroliers. Une petite grimpette nous amène à la tour de Galata. Là encore, le file d’attente nous fait vraiment peur et nous décidons de l’observer de l’extérieur. La tour Galata par Ludo : La tour Galata est une construction médiévale culminant à 66,9 mètres. Elle se situe dans le quartier de Galata au nord de la corne d'or. Durant la seconde moitié du XIIe siècle, les Genois ont conclu un accord commercial avec les byzantins ce qui leur a permis de s'installer dans ce quartier. ils ont donc construit une muraille afin de protéger leur colonie, la tour fixant la limite nord de celle-ci. Elle fut construite aux alentours de 1348 (pas sûr). En 1453, Mehmed II ouvrit une brèche dans la muraille et transforma les derniers étages de la tour en poste d'observation pour les veilleurs chargés de signaler les incendies. Soliman le magnifique la transforma en prison, puis sous Murad III, elle deviendra un poste d'observation astronomique. En 1960, la tour fut totalement rénové en béton supprimant le bois de la construction initiale. De nos jours, c'est un musée et de son sommet, nous pouvons admirer le palais ainsi que les différentes mosquées de la ville. La tour a par ailleurs donné le substantif français "galetas". La Citerne basilique La foule de la veille nous ayant fait très peur… nous nous levons tôt pour espérer éviter une file d’attente trop longue. En passant par la basilique Sainte-Sophie, nous apercevons déjà que cet effort ne sert pas à grand chose… Nous poursuivons donc vers la Citerne basilique. Nous arrivons 20 minutes avant son ouverture et nous nous mettons dans la file qui est encore convenable ici. Nous pénétrons dans les sous-sols de la vieille ville dans un air moite et chaud. Ce lieu est l'ancien réservoir d'eau du Palais Topkapi, dont la construction remonte au 6ème siècle par quelque 340 colonnes ramenées des différentes conquêtes sur les territoires grecs, romains... L’ambiance est calme, presque mystique. Les lumières varient de couleurs et permettent de renforcer cette ambiance. Entrée chère : 190 TL, soit près de 10 CHF par personne ! La Mosquée bleue Nous la découvrons un dimanche. L’accès y est rapide et pour cause, elle est en rénovation. Une fois à l’intérieur, on y voit presque rien malheureusement… La quasi totalité des céramiques bleues sont cachées par les échafaudages. Présentation par Amalia : La mosquée bleue s'appelle aussi la mosquée du Sultan Ahmet et c'est l'une des mosquées historique d'Istanbul qui est connue pour ses murs intérieurs orné de céramique bleue. Elle a été construite entre 1609 et 1616 et comporte également la tombe du fondateur "Ahmet 1er" Cette mosquée est devenue l'une des attractions les plus fréquentées par les touristes à Istanbul. C'est également un des plus grands exemples de l'art classique turc et elle fut un point de départ du pèlerinage à la Mecque et comporte 6 minarets d'origine. Après notre visite, la basilique Sainte-Sophie étant toujours accessible par une file d’attente interminable, nous décidons de voir si l’entrée au palais Topkapi est plus propice. La file avance plus rapidement, nous nous y lançons. Le Palais Topkapi Bon. le prix d’entrée est exorbitant (pour notre budget voyage long terme). 420 LT par personne, soit environ 22 CHF ! Magré tout, nous décidons de visiter le Harem sans quoi nous aurions économiser 5 CHF par personne mais du temps qu’on y est, on y va. Dans ce prix est inclu un audioguide cependant, une caution est nécessaire. Soit le passeport (que nous avons laissé à notre appartement), soit 100 dollars par audioguide !!! Nous n’avons bien évidemment pas ce montant, ni pour 1 et encore moins pour 5 ! Retourner à notre appartement implique de refaire la file d’attente… Nous sommes quelque peu frustrés mais tant pis, on effectuera la visite sans cela. Présentation du palais par Esteban : Le palais a êtes construit en 1459 sur l'emplacement de l'acropole. Il domine le corne d'or, le Bosphore et la mer de Marmara. Il possède quatre cours et de nombreux bâtiments. De sa construction en 1459 à la chute de l’empire Ottoman en 1921, ce sont près de 26 sultans sur 35 qui ont vécu à Topkapi. Sa plus forte occupation habritait près de 4’000 personnes. Il avait aussi une école qui s'appelait Enderun dans laquelle les enfants non musulmans pouvaient y travailler. Le Harem, lieu de tous les fantasmes. Nous débutons par le dortoirs là où les filles sélectionnées passaient leur premiers mois. Il fallait non seulement qu’elles soient belles, mais qu’elles aient le cerveau bien rempli, dixit un guide que nous écoutons clandestinement. Puis les salles, les hamams, les mozaïques sont plus belles les unes que les autres. Le Harem est un endroit privé, caché, composé des appartements privés du sultan, auxquels sont accolés les appartements et lieux de vie destinés à ses nombreuses concubines, favorites, eunuques et personnel. Le Harem de Topkapi est le lieu de vie privée du sultan, là où il ne se trouve pas en représentation. Nous poursuivons dans les différentes enceintes du Palais Topkapi. Le lieu est fou, très bien entretenu autant bien les intérieurs que les extérieurs. Nous marchons jusqu’au boud du parc, contemplons la vue sur Istanbul et le Bosphore. La Basilique Sainte-Sophie AyaSofya Afin d’éviter la foule, nous décidons de la découvrir de nuit. Nous y accédons aux alentours de 20h30, aucune attente. L’endroit est immense. Des lustres énormes, trop bas à notre goût, éclairent la Basilique convertie en Mosquée. Nous trouvons cet endroit sublime, émouvant. La Basilique sera l’accueil principale des cérémonies impériales, du couronnement des empereurs. Chronologie : – de 537 à 1453 – Basilique Sainte Sophie – de 1453 à 1935 – la Basilique est transformée en Mosquée Ayasofya Camii – de 1935 à 2020 – la Basilique devient le musée d’Ayasofya – Depuis le 24 juillet 2020 – la Basilique redevient Mosquée – Ayasofya-i Kebir Camii. La Basilique Sainte Sophie est l’un des seul lieu religieux au monde dans lequel nous pouvons observer des traces de deux religions. Nous avons cependant pu observer que : - Jesus est bien cammouflé afin qu’on ne le voie pas. Des bâches blanches sont pendues devant lui… - Des prospectus gratuits sont à disposition des visiteurs. Tous, sans exception parlent et promeutent l’Islam. Rien concernant l’histoire en elle-même de la basilique qui mériterait bien qu’elle soit contée. Nous prenons du temps dans ce lieu où le calme règne. L’accès est gratuit. Les chaussures doivent être enlevées à l’entrée de la Mosquée et tout le monde marche pied nus sur le tapis. Amalia et moi devont nous couvrir la tête. Navigation sur le Bosphore Près du pont de Galata, de nombreux tours en bateau sont organisés sur le Bosphore, à partir de 20 Euros par personne… Nous décidons de prendre la ligne de bateau turque qui effectue un aller-retour jusqu’au village de pêcheurs d’Anadolu Kavagi avec quelques stops entre deux. 2h aller, 2h sur place avec balade jusqu’aux ruines du château, 2h retour, le tout pour 3.50 CHF par personne. Cette escapade nous sort de la tumultueuse Istanbul. Nous retrouvons de l’air calme. Même Amalia qui apprécie pourtant les villes dit se sentir bien après cette journée passée au vert. Nous croyons halluciner devant la quantité de méduses dans le Bosphore.

Nourriture

Pide & Lahmacun : version de la pizza qui se garnie principalement de fromage, de viande et d'épices Dürüm : peut désigner toutes sortes de préparation enroulées dans une galette turque Döner Kebab : viande connue sous mode de cuisson à la broche tournante Köfte : boulettes de viandes, souvent à base d'un mélange de viande de bœuf et d’agneau, d’oignons, d’épices Dolma : poivrons farcis de riz et/ou de viande hachée (avec des variantes d'aubergines, courgettes, …) Sarma : feuilles de vignes farcies au riz (ou à la viande). On se relèverait la nuit ! Beyti Kebap : Kebab dont la viande est enroulée dans de la pâte et cuite au four. Servi avec du riz boulgour et du yaourt Manti : sorte de raviolis çorba : soupe Gözleme : crêpes fourrées au fromage Künefe : dessert composé de pâte de kadayif (cheveu d’ange) et d’un fromage fabriqué dans le sud du pays Ayran : une des boissons les plus consommées en Turquie composée d'eau salée et de yaourt frais. Comme dit Ludo : " C'est pas mauvais, mais c'est pas bon non plus..."

Mots qui nous ont fait sourire

M

Voilà notre périple en Turquie qui prend fin. En résumé : nous avons adoré la Turquie ! Beaucoup de questionnements resteront sans réponse pour l'instant, cette fameuse barrière de la langue nous a bien mis des bâtons dans les roues pour la communication et les échanges. A Istanbul, nous avons croisé plusieurs personnes, familles, venant vers nous pour nous demander de l’argent, nous disant qu’ils sont réfugiés syriens. A chaque fois, cela nous a crevé le coeur. Dure réalité de la mauvaise répartition des richesses de ce monde. Cela s’inscrit profondément en nous. Nous nous rendons compte de la chance que nous avons de pouvoir vivre cette expérience en famille et cela fait bouger encore plus en nous cette envie d’agir. Il reste à savoir comment. Nous avons également vu un jeune d’une dizaine d’année assis par terre en train de défaire les poubelles du Burger King et de s’en nourrir. Nos jeunes prennent aussi conscience du monde qui existe entre leur réalité et ce que d’autres vivent. Ils en sont touchés. C’était également un motif de ce voyage, nous espérons que cela s’inscrive en eux aussi. Nous avons trouvé l'état des routes très bien entretenu. Les 2x2 voies (identiques aux autoroutes chez nous) sont utilisables à vélo. Lorsque nous avons dû les emprunter nous utilisions ce qui correspond à la voie d'arrêt d'urgence chez nous et étions tranquilles. Nous avons largement préféré les petites routes qui nous permettaient de nous enfoncer dans les montagnes et de magnifiques paysages. Elles nous donnaient également l'occasion de nous rapprocher des gens, des petits villages et de nous sentir plus au cœur de la Turquie. Nous avons observé énormément de routes immenses en construction, traversant les montagnes par d'énormes tunnels. Les turques que nous avons croisés ont été d'une gentillesse et d'une hospitalité qui fait chaud au coeur. Nous avons adoré passer du temps avec eux, à tenter de trouver des moyens pour nous comprendre. A plusieurs reprises, nous avons pu échanger en allemand. Nous nous sommes toujours sentis en sécurité. De nombreux chats et chiens sont errants et les turques vivent avec, les nourrissant et ayant un rapport très souvent amical. Nous avons été très prudents à vélo avec les chiens et nous avons eu que de bonnes expériences. Il était même souvent très triste de les quitter lorsque nous terminions notre pique-nique et qu'il fallait reprendre la route. Nous avons trouvé des logements bon marché qui nous ont permis très souvent d’éviter de planter la tente. Il faut compter environ 5 à 10 CHF par personne pour un appartement tout équipé. Nous avons principalement pique-niqué le midi et le soir, soit nous cuisinions, soit nous mangions dans des petits restaurants. Ce que nous prendrions de la Turquie pour construire notre monde idéal : - Hospitalité (tous) - Boire des çays, savoir s'arrêter (tous) et même les femmes !!! Car en Turquie nous avons constaté que c’est prioritairement les hommes seuls qui boivent le çay en journée… - Voie et mélodie de certains muezzins/adhan - Gastronomie (Ludo) - Cohabitation entre humains et animaux Merci la Turquie !!! Nous nous réjouissons de retrouver les grands-parents dans quelques jours et de prendre du temps avec eux.
Masaya à vélo bambou
Olivier - Géraldine - Amalia - Esteban - Gaspard - Ludovic

Turquie - partie 6

Nos découvertes Istanbul - paquetage du matériel Le Grand Bazar Le pont et la tour Galata La Citerne Basilique La Mosquée Bleue Le Palais Topkapi Navigation sur le Bosphore Nourriture Mots qui nous ont fait sourire La Basilique Sainte-Sophie La Turquie : ressentis en bref Istanbul - October 2022 Départ en ferry de Yalova pour rejoindre Istanbul. En arrivant, nous sommes heureux d’avoir pris cette option car nous prenons très vite conscience que le traffic à Istanbul est anarchique et très bouché. A peine arrivés, nous nous y mettons : démontage - nettoyage et paquetage du matériel. Il nous faudra 5 jours pour y voir le bout. Nous logeons dans un appartement (Ayasofya family) qui, mis à part les draps de lit, est dans un état sale. Nous débutons donc par le ménage de notre logement… Découverte d’Istanbul Le Grand Bazar Sur conseil de plusieurs personnes et également car c’est un incontournable de la découverte d’Istanbul, nous nous dirigeons dans les tréfonds des halles datant du 15ème siècle. Une fois à l’intérieur, c’est les lumières crues qui d’abord nous étonnent. Nous nous attendions à un bazar ressemblant à celui d’Izmir et nous débutons d’abord par un ressenti de grand hall de gare, les mosaïques en plus. Puis, les petits détails architecturaux attirent le regard pour peu qu’on se détourne des échoppes. Nous le trouvons très ordré, très propre, très orienté pour les touristes. En s’y perdant quelque peu, nous observons qu’il se découpe également par thématiques : bijoux, sous-vêtements, chaussures, pulls, … Le Grand Bazar est très vaste. Il est facile de s’y perdre ou de tourner en rond. Nous nous arrêtons à un vieux et magnifique endroit ressemblant très étrangement à un caravansérail (en était-ce un ?). Ce lieu habrite actuellement un café qui se nomme : La fondue ! On est donc obligé de s’y poser. On ne prend cependant qu’une boisson qui nous coûte déjà bien cher. Le triple de ce que nous sommes habitués… Nous sortons ensuite nous perdre dans les ruelles alentours qui nous redonnent plus d’air frais… quoi que. Nous passons des rues marchandes, aux rues résidentielles. De belles maisons en bois jouxtent d’autres abandonnées, puis des hôtels de luxe. Des hommes (pas de femmes…) jouent aux cartes dans des petits cafés et de nombreux restaurants à tous prix offrent une nourriture locale. Les voitures sont complètement bloquées, klaxonnent très rapidement. La circulation routière à Istanbul est très cahotique. Anniversaire de Gaspard, nous trouvons un gâteau teeeeeellement bon ! Mousse de chocolat et enrobage framboise, un vrai délice. Un bel endroit pour fêter son anniversaire : sur le toît de notre logement. Nous faisons vite car le vent souffle plus vite que Gaspard et nous oblige à réitérer le moment à l’intérieur. Le pont et la tour de Galata Nous sommes samedi, un monde de fou se trouve partout. Lorsque nous voyons la file d’attente d’une longueur interminable à la mosquée Sainte-Sophie, nous prenons peur et passons notre chemin. Nous poursuivons à pied jusqu’au Bosphore. Nous sommes saisis par l’ambiance qui règne ici. Des vendeurs proposent des épis de maïs ou des marrons grillés à travers une foule qui circule tant bien que mal. Des rabatteurs proposent des tours sur le Bosphore pouvant atteindre des prix très élevés (mais c’est comme le Titanic nous disent certains… mais le Titanic a coulé, alors on va éviter…). Nous traversons le pont de Galata pour rejoindre la tour. Sur le pont, tous les espaces sont occupés par les pêcheurs à la ligne. Nous avions lu plus tôt qu’il fallait éviter de manger des moules ou des poissons à Istanbul par risque qu’ils proviennent du Bosphore, endroit très pollué par les allées et venues des pétroliers. Une petite grimpette nous amène à la tour de Galata. Là encore, le file d’attente nous fait vraiment peur et nous décidons de l’observer de l’extérieur. La tour Galata par Ludo : La tour Galata est une construction médiévale culminant à 66,9 mètres. Elle se situe dans le quartier de Galata au nord de la corne d'or. Durant la seconde moitié du XIIe siècle, les Genois ont conclu un accord commercial avec les byzantins ce qui leur a permis de s'installer dans ce quartier. ils ont donc construit une muraille afin de protéger leur colonie, la tour fixant la limite nord de celle-ci. Elle fut construite aux alentours de 1348 (pas sûr). En 1453, Mehmed II ouvrit une brèche dans la muraille et transforma les derniers étages de la tour en poste d'observation pour les veilleurs chargés de signaler les incendies. Soliman le magnifique la transforma en prison, puis sous Murad III, elle deviendra un poste d'observation astronomique. En 1960, la tour fut totalement rénové en béton supprimant le bois de la construction initiale. De nos jours, c'est un musée et de son sommet, nous pouvons admirer le palais ainsi que les différentes mosquées de la ville. La tour a par ailleurs donné le substantif français "galetas". La Citerne basilique La foule de la veille nous ayant fait très peur… nous nous levons tôt pour espérer éviter une file d’attente trop longue. En passant par la basilique Sainte-Sophie, nous apercevons déjà que cet effort ne sert pas à grand chose… Nous poursuivons donc vers la Citerne basilique. Nous arrivons 20 minutes avant son ouverture et nous nous mettons dans la file qui est encore convenable ici. Nous pénétrons dans les sous-sols de la vieille ville dans un air moite et chaud. Ce lieu est l'ancien réservoir d'eau du Palais Topkapi, dont la construction remonte au 6ème siècle par quelque 340 colonnes ramenées des différentes conquêtes sur les territoires grecs, romains... L’ambiance est calme, presque mystique. Les lumières varient de couleurs et permettent de renforcer cette ambiance. Entrée chère : 190 TL, soit près de 10 CHF par personne ! La Mosquée bleue Nous la découvrons un dimanche. L’accès y est rapide et pour cause, elle est en rénovation. Une fois à l’intérieur, on y voit presque rien malheureusement… La quasi totalité des céramiques bleues sont cachées par les échafaudages. Présentation par Amalia : La mosquée bleue s'appelle aussi la mosquée du Sultan Ahmet et c'est l'une des mosquées historique d'Istanbul qui est connue pour ses murs intérieurs orné de céramique bleue. Elle a été construite entre 1609 et 1616 et comporte également la tombe du fondateur "Ahmet 1er" Cette mosquée est devenue l'une des attractions les plus fréquentées par les touristes à Istanbul. C'est également un des plus grands exemples de l'art classique turc et elle fut un point de départ du pèlerinage à la Mecque et comporte 6 minarets d'origine. Après notre visite, la basilique Sainte-Sophie étant toujours accessible par une file d’attente interminable, nous décidons de voir si l’entrée au palais Topkapi est plus propice. La file avance plus rapidement, nous nous y lançons. Le Palais Topkapi Bon. le prix d’entrée est exorbitant (pour notre budget voyage long terme). 420 LT par personne, soit environ 22 CHF ! Magré tout, nous décidons de visiter le Harem sans quoi nous aurions économiser 5 CHF par personne mais du temps qu’on y est, on y va. Dans ce prix est inclu un audioguide cependant, une caution est nécessaire. Soit le passeport (que nous avons laissé à notre appartement), soit 100 dollars par audioguide !!! Nous n’avons bien évidemment pas ce montant, ni pour 1 et encore moins pour 5 ! Retourner à notre appartement implique de refaire la file d’attente… Nous sommes quelque peu frustrés mais tant pis, on effectuera la visite sans cela. Présentation du palais par Esteban : Le palais a êtes construit en 1459 sur l'emplacement de l'acropole. Il domine le corne d'or, le Bosphore et la mer de Marmara. Il possède quatre cours et de nombreux bâtiments. De sa construction en 1459 à la chute de l’empire Ottoman en 1921, ce sont près de 26 sultans sur 35 qui ont vécu à Topkapi. Sa plus forte occupation habritait près de 4’000 personnes. Il avait aussi une école qui s'appelait Enderun dans laquelle les enfants non musulmans pouvaient y travailler. Le Harem, lieu de tous les fantasmes. Nous débutons par le dortoirs là où les filles sélectionnées passaient leur premiers mois. Il fallait non seulement qu’elles soient belles, mais qu’elles aient le cerveau bien rempli, dixit un guide que nous écoutons clandestinement. Puis les salles, les hamams, les mozaïques sont plus belles les unes que les autres. Le Harem est un endroit privé, caché, composé des appartements privés du sultan, auxquels sont accolés les appartements et lieux de vie destinés à ses nombreuses concubines, favorites, eunuques et personnel. Le Harem de Topkapi est le lieu de vie privée du sultan, là où il ne se trouve pas en représentation. Nous poursuivons dans les différentes enceintes du Palais Topkapi. Le lieu est fou, très bien entretenu autant bien les intérieurs que les extérieurs. Nous marchons jusqu’au boud du parc, contemplons la vue sur Istanbul et le Bosphore. La Basilique Sainte-Sophie AyaSofya Afin d’éviter la foule, nous décidons de la découvrir de nuit. Nous y accédons aux alentours de 20h30, aucune attente. L’endroit est immense. Des lustres énormes, trop bas à notre goût, éclairent la Basilique convertie en Mosquée. Nous trouvons cet endroit sublime, émouvant. La Basilique sera l’accueil principale des cérémonies impériales, du couronnement des empereurs. Chronologie : – de 537 à 1453 – Basilique Sainte Sophie – de 1453 à 1935 – la Basilique est transformée en Mosquée Ayasofya Camii – de 1935 à 2020 – la Basilique devient le musée d’Ayasofya – Depuis le 24 juillet 2020 – la Basilique redevient Mosquée – Ayasofya-i Kebir Camii. La Basilique Sainte Sophie est l’un des seul lieu religieux au monde dans lequel nous pouvons observer des traces de deux religions. Nous avons cependant pu observer que : - Jesus est bien cammouflé afin qu’on ne le voie pas. Des bâches blanches sont pendues devant lui… - Des prospectus gratuits sont à disposition des visiteurs. Tous, sans exception parlent et promeutent l’Islam. Rien concernant l’histoire en elle-même de la basilique qui mériterait bien qu’elle soit contée. Nous prenons du temps dans ce lieu où le calme règne. L’accès est gratuit. Les chaussures doivent être enlevées à l’entrée de la Mosquée et tout le monde marche pied nus sur le tapis. Amalia et moi devont nous couvrir la tête. Navigation sur le Bosphore Près du pont de Galata, de nombreux tours en bateau sont organisés sur le Bosphore, à partir de 20 Euros par personne… Nous décidons de prendre la ligne de bateau turque qui effectue un aller-retour jusqu’au village de pêcheurs d’Anadolu Kavagi avec quelques stops entre deux. 2h aller, 2h sur place avec balade jusqu’aux ruines du château, 2h retour, le tout pour 3.50 CHF par personne. Cette escapade nous sort de la tumultueuse Istanbul. Nous retrouvons de l’air calme. Même Amalia qui apprécie pourtant les villes dit se sentir bien après cette journée passée au vert. Nous croyons halluciner devant la quantité de méduses dans le Bosphore.

Nourriture

Pide & Lahmacun : version de la pizza qui se garnie principalement de fromage, de viande et d'épices Dürüm : peut désigner toutes sortes de préparation enroulées dans une galette turque Döner Kebab : viande connue sous mode de cuisson à la broche tournante Köfte : boulettes de viandes, souvent à base d'un mélange de viande de bœuf et d’agneau, d’oignons, d’épices Dolma : poivrons farcis de riz et/ou de viande hachée (avec des variantes d'aubergines, courgettes, …) Sarma : feuilles de vignes farcies au riz (ou à la viande). On se relèverait la nuit ! Beyti Kebap : Kebab dont la viande est enroulée dans de la pâte et cuite au four. Servi avec du riz boulgour et du yaourt Manti : sorte de raviolis çorba : soupe Gözleme : crêpes fourrées au fromage Künefe : dessert composé de pâte de kadayif (cheveu d’ange) et d’un fromage fabriqué dans le sud du pays Ayran : une des boissons les plus consommées en Turquie composée d'eau salée et de yaourt frais. Comme dit Ludo : " C'est pas mauvais, mais c'est pas bon non plus..."

Mots qui nous ont fait sourire

M

Voilà notre périple en Turquie qui prend fin. En résumé : nous avons adoré la Turquie ! Beaucoup de questionnements resteront sans réponse pour l'instant, cette fameuse barrière de la langue nous a bien mis des bâtons dans les roues pour la communication et les échanges. A Istanbul, nous avons croisé plusieurs personnes, familles, venant vers nous pour nous demander de l’argent, nous disant qu’ils sont réfugiés syriens. A chaque fois, cela nous a crevé le coeur. Dure réalité de la mauvaise répartition des richesses de ce monde. Cela s’inscrit profondément en nous. Nous nous rendons compte de la chance que nous avons de pouvoir vivre cette expérience en famille et cela fait bouger encore plus en nous cette envie d’agir. Il reste à savoir comment. Nous avons également vu un jeune d’une dizaine d’année assis par terre en train de défaire les poubelles du Burger King et de s’en nourrir. Nos jeunes prennent aussi conscience du monde qui existe entre leur réalité et ce que d’autres vivent. Ils en sont touchés. C’était également un motif de ce voyage, nous espérons que cela s’inscrive en eux aussi. Nous avons trouvé l'état des routes très bien entretenu. Les 2x2 voies (identiques aux autoroutes chez nous) sont utilisables à vélo. Lorsque nous avons dû les emprunter nous utilisions ce qui correspond à la voie d'arrêt d'urgence chez nous et étions tranquilles. Nous avons largement préféré les petites routes qui nous permettaient de nous enfoncer dans les montagnes et de magnifiques paysages. Elles nous donnaient également l'occasion de nous rapprocher des gens, des petits villages et de nous sentir plus au cœur de la Turquie. Nous avons observé énormément de routes immenses en construction, traversant les montagnes par d'énormes tunnels. Les turcs que nous avons croisés ont été d'une gentillesse et d'une hospitalité qui fait chaud au coeur. Nous avons adoré passer du temps avec eux, à tenter de trouver des moyens pour nous comprendre. A plusieurs reprises, nous avons pu échanger en allemand. Nous nous sommes toujours sentis en sécurité. De nombreux chats et chiens sont errants et les turques vivent avec, les nourrissant et ayant un rapport très souvent amical. Nous avons été très prudents à vélo avec les chiens et nous avons eu que de bonnes expériences. Il était même souvent très triste de les quitter lorsque nous terminions notre pique-nique et qu'il fallait reprendre la route. Nous avons trouvé des logements bon marché qui nous ont permis très souvent d’éviter de planter la tente. Il faut compter environ 5 à 10 CHF par personne pour un appartement tout équipé. Nous avons principalement pique-niqué le midi et le soir, soit nous cuisinions, soit nous mangions dans des petits restaurants. Ce que nous prendrions de la Turquie pour construire notre monde idéal : - Hospitalité (tous) - Boire des çays, savoir s'arrêter (tous) et même les femmes !!! Car en Turquie nous avons constaté que c’est prioritairement les hommes seuls qui boivent le çay en journée… - Voie et mélodie de certains muezzins/adhan - Gastronomie (Ludo) - Cohabitation entre humains et animaux Merci la Turquie !!! Nous nous réjouissons de retrouver les grands-parents dans quelques jours et de prendre du temps avec eux.