Masaya à vélo bambou
Olivier - Géraldine - Amalia - Esteban - Gaspard - Ludovic

Thaïlande - Partie 3

Chiang Dao Chiang Saen et le Triangle d’Or Doi Tung : la villa de la reine Opium : explications par les jeunes Wat Rong Khun (White temple) Chiang Dao 11 November 2022 Nous reprenons la route avec un premier stop aux grottes de Chiang Dao. Le soir, nous dormons dans un endroit magnifique, baigné dans une végétation luxuriante, ce qui amène son lot de petites bêtes. Ama se réveille en un cri, un iule rampe sur son torse… Chiang Saen et le triangle d’Or 12-13 November 2022 Quelques arrêts pour observer les plantations d’ananas, de thé et de latex. Le Triangle d’or (par Esteban) Le Triangle d’or est la région du croisement entre la Thaïlande, le Laos et la Myanmar. Elle est située dans les montagnes et composée de nombreux petits villages et de tribus différentes. La partie thaïlandaise du Triangle d’or est formée de montagnes couvertes de forêts à l’Ouest et à l’Est est délimitée par le Mékong. Nous nous sommes rendus dans la ville de Sop Ruak qui est considérée comme le centre du Triangle d’or. Le Triangle d’or a une superficie de 950 000 km². Son climat est tropical. De 1920 à 1965, le Triangle d’or est la principale région de production d’opium par sa plantation de pavots ce qui l’a rendu très connu pour son royaume d’or blanc. Il y a aussi le croissant d'or qui regroupe l'Afghanistan, l'Iran et le Pakistan qui est une zone de production d'opium. Environ la moitié de l’opium illicite consommé dans le monde vient du Triangle d’or. Bien que la politique anti-drogue du gouvernement thaïlandais s’est renforcée (il n'y a plus de champ d'opium ici depuis 1965), le banditisme s’exercerait toujours. Doi Tung, la villa royale de la reine Srinagarindra Doi Tung est le nom d’une montagne proche de la frontière birmane. Elle était, jusque vers 1980, consacrée à la culture du pavot pour la production d’opium. La reine Srinagarindra, mère de l’ancien roi Bhumibol Adulyadej (Rama IX), a vite pris conscience des conséquences dramatiques qui découlaient de la culture du pavot (déforestation, éboulements, inondations, …) sans compter le drame de la dépendance à cette drogue dans la population. Elle décida de développer un projet pour reboiser la région en incitant (sans force) les tribus à cultiver café, thé, noix de cajou, … A l’heure actuelle, on peut avancer que cela a fonctionné, à tel point qu’elle décida d’y construire sa villa d’été. La qualité de vie des tribus environnantes aurait également augmenté nettement. La reine mère ayant vécu de nombreuses années à Lausanne, elle a demandé à ce que sa villa soit construite sur inspiration des chalets suisses. Lors de notre visite de sa villa, la forêt s’étend à perte de vue. La villa est bel et bien un doux mélange entre une maison en teck thaïe et un chalet alpin (de très grand luxe, entendons-nous…). La reine venue du ciel, comme l’appelaient les thaïlandais des tribus car elle arrivait en hélicoptère, a beaucoup oeuvré pour la pauvreté et la santé dans les petits villages. Entrée : Pour la villa uniquement 90 bahts (2.50 CHF), 45 bahts pour les seniors et les jeunes avec audioguide fort utile en français ! Ajouter la même somme pour le jardin botanique si intérêt L’opium (par Amalia) L’opium est issu du latex (sève) que produit le pavot (plante), plus précisément le pavot somnifère. On le récolte en effectuant de fines incisions à l’aide d’un couteau sur la capsule de la fleur qui n’est pas encore mature et en le laissant couler sur la plante directement. Le latex séché constitue l’opium brut. On peut y extraire ensuite la morphine qui servira à la fabrication de l’héroïne et de la codéïne. Les effets de l'opium sont multiples. Il peut produire notamment une euphorie, une somnolence, et un état hypnotique que de nombreux écrivains, penseurs et artistes ont recherché. L'opium a été utilisé pour le commerce pendant des siècles pour ses effets sédatifs et déjà à l'époque les médecins mettaient les gens en garde contre les abus de cette substance. Il était utilisé majoritairement au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est pour détendre, soulager la douleur et lors de rites spirituels. Dans son usage détourné, il est également parfois fumé ou avalé. Il s'utilise également dans certains médicaments pour pouvoir soulager des douleurs. Il est à l’origine de la morphine, de la codéine et de l’héroïne. La fin de l’air de l’opium en Asie du Sud-Est (par Ludo) Les gousses ovoïdes des graines (Papaver somniferum) étaient utilisées dans la médecine traditionnelle pour lutter contre la douleur. Malheureusement, elles ont vite été déviées de leur utilisation originelle. Ainsi, au début du XIXe siècle, l’opium fut utilisé comme drogue récréative et très addictive en Europe et en Asie. Cependant, c’est en 1946 que ces vrais effets nocifs ont été dévoilés au grand public. La lutte contre cette drogue à l’échelle mondiale fut lancée. Sa production a fortement augmenté en 1940 quand plusieurs groupes ethniques ont fui la guerre civile chinoise pour rejoindre la Thaïlande, le Myanmar ou le Laos. La culture de cette fameuse fleur était leur seul revenu. Le Triangle d’or est donc né. C’est dans les années 1960 que la vente illégale de l’opium était à son apogée, avec une production annuelle de 145 tonnes en Thaïlande. L’opium fut interdit par le gouvernement thaï en 1958 mais la campagne n’a pas abouti à la suite d’une mauvaise compréhension de la part des cultivateurs des hauts plateaux. En 1969, le roi Bhumibol Adulyadej est en déplacement dans la province de Chiang Mai et apprend que la culture de pêches locales améliorées génétiquement pourrait rapporter une somme comparable voire supérieure à celle de l’opium. Il croit alors que la culture de l’opium disparaîtra par elle-même. Cette tentative de dons de cultures et d’amélioration a rapidement fait effet. Ce concept a été nommé modèle de «développement alternatif». Ce même roi a financé une recherche sur la culture alternative et a intitulé ce projet : «Projet Royal». Il consiste à soutenir le développement alternatif dans la Nord de la Thaïlande. C’est en 1970 que le premier programme de formation du « Projet Royal » a été lancé dans les populations montagnardes. Les membres de la famille royale ont été nombreux à soutenir des initiatives visant à analphabétiser les populations du Nord, à améliorer la santé publique et à lutter contre la pauvreté. En 1971, le « Projet de Remplacement des Cultures et de Développement Communautaire » s’est vu naître grâce à l’association du « Projet Royal » et de l’Office thaïlandais de contrôle des stupéfiants aux Fonds des Nations Unies. Depuis plus de 150 cultures ont été introduites notamment le café, le thé, le chou, les pommes et des fleurs décoratives. Les autorités ont attendus que les projets puissent fournir assez d’argent aux cultivateurs de pavots car de mesures drastiques auraient conduit à un effet contre-productif. 97 est le nombre de pourcent dont a chuté la production de pavot entre 1985 et 2015 et n’a jamais repris depuis. Le Hall of opium est un musée qui donne pléthore d’explications sur le sujet. Entrée : 200 bahts par adulte (5.4 Chf) réduction enfant et senior Wat Rong Khun our le White temple, proche de Chiang Rai 14 November C’est sous un fort cagnard que nous découvrons le White temple sous l’impulsion d’Amalia. Aucun d’entre nous ne le connait. Et c’est une découverte ! À la fin du 20e siècle, le Wat Rong Khun original, était un vieux temple qui tombait en ruine. Chalermchai Kositpipat, artiste thaïlandais a alors proposé de le rénover en le finançant lui-même pour rendre hommage au roi Rama IX et à Chiang Rai, sa ville natale se situant à 13 km. Un tremblement de terre en 2014 a risqué de tout détruire et l’artiste voulait recommencer de zéro. Des experts ont cependant affirmé que les bases étaient solides et qu’il était suffisant de reconstruire uniquement ce qui avait été détruit. Le Wat Rong Khun comprendra 9 bâtiments quand il sera entièrement terminé en … 2070. La blancheur évoque la pureté du Bouddhisme tandis que les miroirs l’Illumination. Mélanges de styles, d’époques, partout où nous regardons nous voyons des mix que nous n’avons jamais vus auparavant : têtes de morts, mains qui sortent du sol, démons, nous ressentons la peur, la demande d’aide avant d’entrer dans le temple. Le blanc contrebalance avec les sculptures, apportant de la pureté à ces enfers. Nous passons par un pont qui nous amène au temple. Des mains semblent vouloir attraper les visiteurs ou alors leur demander de l’aide… urgemment. A l’intérieur du temple, interdiction de photographier. Nous nous retrouvons face à un bouddha au pied duquel un moine en position méditative nous laisse perplexes. Il nous faudra longuement l’observer pour nous rendre compte qu’il s’agit d’un moine en cire. Bravo l’artiste ! Nous sommes tellement intrigués par le moine que nous n’observons pas les fresques murales du temple. Il nous faudra y revenir dans un second temps pour les observer. A l’entrée, en face du bouddha, les enfers se dressent devant nous, représentés par des personnages de la pop culture comme Superman, Speederman, Batman, Yoda, Elvis Presley, Michael Jackson, les Minions, Ben 10, Kung Fu Panda, Harry Potter ... La composition est pour le moins déroutante. Les images de la guerre nucléaire, les attaques terroristes du 11 septembre marquent l’impact destructeur que les humains ont sur la terre. Tout cela venant du monde occidental. La fresque en face, derrière le bouddha, est tout autre. Paysages orientaux paisibles, personnes sereines, nous comprenons qu’il s’agit bien de l’opposé. Une découverte très différente de tous les temples visités jusqu’à présent. Merci Ama. - Prix d’entrée : 100 bahts par personne (env. 3 CHF)
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Chiang Dao Chiang Saen et le Triangle d’Or Doi Tung : la villa de la reine Opium : explications par les jeunes Wat Rong Khun (White temple) Chiang Dao 11 November 2022 Nous reprenons la route avec un premier stop aux grottes de Chiang Dao. Le soir, nous dormons dans un endroit magnifique, baigné dans une végétation luxuriante, ce qui amène son lot de petites bêtes. Ama se réveille en un cri, un iule rampe sur son torse… Chiang Saen et le triangle d’Or 12-13 November 2022 Quelques arrêts pour observer les plantations d’ananas, de thé et de latex. Le Triangle d’or (par Esteban) Le Triangle d’or est la région du croisement entre la Thaïlande, le Laos et la Myanmar. Elle est située dans les montagnes et composée de nombreux petits villages et de tribus différentes. La partie thaïlandaise du Triangle d’or est formée de montagnes couvertes de forêts à l’Ouest et à l’Est est délimitée par le Mékong. Nous nous sommes rendus dans la ville de Sop Ruak qui est considérée comme le centre du Triangle d’or. Le Triangle d’or a une superficie de 950 000 km². Son climat est tropical. De 1920 à 1965, le Triangle d’or est la principale région de production d’opium par sa plantation de pavots ce qui l’a rendu très connu pour son royaume d’or blanc. Il y a aussi le croissant d'or qui regroupe l'Afghanistan, l'Iran et le Pakistan qui est une zone de production d'opium. Environ la moitié de l’opium illicite consommé dans le monde vient du Triangle d’or. Bien que la politique anti-drogue du gouvernement thaïlandais s’est renforcée (il n'y a plus de champ d'opium ici depuis 1965), le banditisme s’exercerait toujours. Doi Tung, la villa royale de la reine Srinagarindra Doi Tung est le nom d’une montagne proche de la frontière birmane. Elle était, jusque vers 1980, consacrée à la culture du pavot pour la production d’opium. La reine Srinagarindra, mère de l’ancien roi Bhumibol Adulyadej (Rama IX), a vite pris conscience des conséquences dramatiques qui découlaient de la culture du pavot (déforestation, éboulements, inondations, …) sans compter le drame de la dépendance à cette drogue dans la population. Elle décida de développer un projet pour reboiser la région en incitant (sans force) les tribus à cultiver café, thé, noix de cajou, … A l’heure actuelle, on peut avancer que cela a fonctionné, à tel point qu’elle décida d’y construire sa villa d’été. La qualité de vie des tribus environnantes aurait également augmenté nettement. La reine mère ayant vécu de nombreuses années à Lausanne, elle a demandé à ce que sa villa soit construite sur inspiration des chalets suisses. Lors de notre visite de sa villa, la forêt s’étend à perte de vue. La villa est bel et bien un doux mélange entre une maison en teck thaïe et un chalet alpin (de très grand luxe, entendons-nous…). La reine venue du ciel, comme l’appelaient les thaïlandais des tribus car elle arrivait en hélicoptère, a beaucoup oeuvré pour la pauvreté et la santé dans les petits villages. Entrée : Pour la villa uniquement 90 bahts (2.50 CHF), 45 bahts pour les seniors et les jeunes avec audioguide fort utile en français ! Ajouter la même somme pour le jardin botanique si intérêt L’opium (par Amalia) L’opium est issu du latex (sève) que produit le pavot (plante), plus précisément le pavot somnifère. On le récolte en effectuant de fines incisions à l’aide d’un couteau sur la capsule de la fleur qui n’est pas encore mature et en le laissant couler sur la plante directement. Le latex séché constitue l’opium brut. On peut y extraire ensuite la morphine qui servira à la fabrication de l’héroïne et de la codéïne. Les effets de l'opium sont multiples. Il peut produire notamment une euphorie, une somnolence, et un état hypnotique que de nombreux écrivains, penseurs et artistes ont recherché. L'opium a été utilisé pour le commerce pendant des siècles pour ses effets sédatifs et déjà à l'époque les médecins mettaient les gens en garde contre les abus de cette substance. Il était utilisé majoritairement au Moyen-Orient et en Asie du Sud- Est pour détendre, soulager la douleur et lors de rites spirituels. Dans son usage détourné, il est également parfois fumé ou avalé. Il s'utilise également dans certains médicaments pour pouvoir soulager des douleurs. Il est à l’origine de la morphine, de la codéine et de l’héroïne. La fin de l’air de l’opium en Asie du Sud-Est (par Ludo) Les gousses ovoïdes des graines (Papaver somniferum) étaient utilisées dans la médecine traditionnelle pour lutter contre la douleur. Malheureusement, elles ont vite été déviées de leur utilisation originelle. Ainsi, au début du XIXe siècle, l’opium fut utilisé comme drogue récréative et très addictive en Europe et en Asie. Cependant, c’est en 1946 que ces vrais effets nocifs ont été dévoilés au grand public. La lutte contre cette drogue à l’échelle mondiale fut lancée. Sa production a fortement augmenté en 1940 quand plusieurs groupes ethniques ont fui la guerre civile chinoise pour rejoindre la Thaïlande, le Myanmar ou le Laos. La culture de cette fameuse fleur était leur seul revenu. Le Triangle d’or est donc né. C’est dans les années 1960 que la vente illégale de l’opium était à son apogée, avec une production annuelle de 145 tonnes en Thaïlande. L’opium fut interdit par le gouvernement thaï en 1958 mais la campagne n’a pas abouti à la suite d’une mauvaise compréhension de la part des cultivateurs des hauts plateaux. En 1969, le roi Bhumibol Adulyadej est en déplacement dans la province de Chiang Mai et apprend que la culture de pêches locales améliorées génétiquement pourrait rapporter une somme comparable voire supérieure à celle de l’opium. Il croit alors que la culture de l’opium disparaîtra par elle-même. Cette tentative de dons de cultures et d’amélioration a rapidement fait effet. Ce concept a été nommé modèle de «développement alternatif». Ce même roi a financé une recherche sur la culture alternative et a intitulé ce projet : «Projet Royal». Il consiste à soutenir le développement alternatif dans la Nord de la Thaïlande. C’est en 1970 que le premier programme de formation du « Projet Royal » a été lancé dans les populations montagnardes. Les membres de la famille royale ont été nombreux à soutenir des initiatives visant à analphabétiser les populations du Nord, à améliorer la santé publique et à lutter contre la pauvreté. En 1971, le « Projet de Remplacement des Cultures et de Développement Communautaire » s’est vu naître grâce à l’association du « Projet Royal » et de l’Office thaïlandais de contrôle des stupéfiants aux Fonds des Nations Unies. Depuis plus de 150 cultures ont été introduites notamment le café, le thé, le chou, les pommes et des fleurs décoratives. Les autorités ont attendus que les projets puissent fournir assez d’argent aux cultivateurs de pavots car de mesures drastiques auraient conduit à un effet contre-productif. 97 est le nombre de pourcent dont a chuté la production de pavot entre 1985 et 2015 et n’a jamais repris depuis. Le Hall of opium est un musée qui donne pléthore d’explications sur le sujet. Entrée : 200 bahts par adulte (5.4 Chf) réduction enfant et senior Wat Rong Khun our le White temple, proche de Chiang Rai 14 November C’est sous un fort cagnard que nous découvrons le White temple sous l’impulsion d’Amalia. Aucun d’entre nous ne le connait. Et c’est une découverte ! À la fin du 20e siècle, le Wat Rong Khun original, était un vieux temple qui tombait en ruine. Chalermchai Kositpipat, artiste thaïlandais a alors proposé de le rénover en le finançant lui-même pour rendre hommage au roi Rama IX et à Chiang Rai, sa ville natale se situant à 13 km. Un tremblement de terre en 2014 a risqué de tout détruire et l’artiste voulait recommencer de zéro. Des experts ont cependant affirmé que les bases étaient solides et qu’il était suffisant de reconstruire uniquement ce qui avait été détruit. Le Wat Rong Khun comprendra 9 bâtiments quand il sera entièrement terminé en … 2070. La blancheur évoque la pureté du Bouddhisme tandis que les miroirs l’Illumination. Mélanges de styles, d’époques, partout où nous regardons nous voyons des mix que nous n’avons jamais vus auparavant : têtes de morts, mains qui sortent du sol, démons, nous ressentons la peur, la demande d’aide avant d’entrer dans le temple. Le blanc contrebalance avec les sculptures, apportant de la pureté à ces enfers. Nous passons par un pont qui nous amène au temple. Des mains semblent vouloir attraper les visiteurs ou alors leur demander de l’aide… urgemment. A l’intérieur du temple, interdiction de photographier. Nous nous retrouvons face à un bouddha au pied duquel un moine en position méditative nous laisse perplexes. Il nous faudra longuement l’observer pour nous rendre compte qu’il s’agit d’un moine en cire. Bravo l’artiste ! Nous sommes tellement intrigués par le moine que nous n’observons pas les fresques murales du temple. Il nous faudra y revenir dans un second temps pour les observer. A l’entrée, en face du bouddha, les enfers se dressent devant nous, représentés par des personnages de la pop culture comme Superman, Speederman, Batman, Yoda, Elvis Presley, Michael Jackson, les Minions, Ben 10, Kung Fu Panda, Harry Potter ... La composition est pour le moins déroutante. Les images de la guerre nucléaire, les attaques terroristes du 11 septembre marquent l’impact destructeur que les humains ont sur la terre. Tout cela venant du monde occidental. La fresque en face, derrière le bouddha, est tout autre. Paysages orientaux paisibles, personnes sereines, nous comprenons qu’il s’agit bien de l’opposé. Une découverte très différente de tous les temples visités jusqu’à présent. Merci Ama. - Prix d’entrée : 100 bahts par personne (env. 3 CHF)