Thaïlande - Partie 2

• Chiang Mai : massages et fête des lanternes sans lanternes • Doi Saket : la fête des lanternes Chiang Mai - 6 Nov. 2022 - 34° Nous arrivons à Chiang Mai pour le festival des lanternes, cette fois volontairement. C’est un des rêves d’Amalia. Nous logeons au centre de l’ancienne ville, à Manee Guesthouse : 8 Chf la chambre, super bien situé, petite piscine bien froide, trop pour certains mais pas pour Gaspard qui s’y plonge sans aucune retenue. Nous y retrouvons Mél et Tom, ainsi que son frère Loïc et Tomas et passerons la semaine ensemble. Nous retrouvons des massages pour moins de 10 Chf pour 1h. Nous nous rendons dans un petit endroit tenu par des aveugles pour un massage traditionnel. Le bruit des manipulations de la fin, qui fait très fortement craquer la colonne vertébrale et la nuque de tous est vraiment très impressionnant. On est plusieurs à stresser quelque peu avant ce moment mais il est uniquement effectué par le responsable, ce qui rassure, on le sent expert. J’avais eu la chance en 2015 de suivre la formation de ce massage et je tiens à dire qu’à cet endroit, les personnes font exactement les manipulations traditionnelles et suivent le protocole, ce qui n’est pas le cas partout. Nous avons été très contents de leur soin. A recommander : Supattra Blind Massage - Google Maps Prix du massage traditionnel : 150 baths pour 1h, soit environ 4 CHF ! Nous profitons également de nous faire faire des lunettes Olive et moi, l’âge avançant… on se le prend en pleine face pour la lecture. On croit voir un autre monde lorsque la correction est mise en place ! Aloys et Michel profitent de changer les leurs et revoient également bien plus nettement. Nous sommes donc venus à Chiang Mai principalement pour réaliser un rêve à Amalia : le festival des lanternes. Le soir en question, nous nous rendons aux endroits concernés, pas très loin de notre guesthouse. Nous sommes déjà interpelés car personne ne vend de lanterne dans les rues… Une fois arrivés au pont Nawarrat, nous observons la rivière illuminées par les petits radeaux flottants. Tous ces radeaux sont soit composés de feuilles et de fleurs, soit de mousse de maïs, soit de cornets de glace afin qu’ils ne perturbent pas trop la nature. Cependant, on imagine bien (et on l’espère) que la majorité d’entre eux seront récoltés par la suite. Nous attendons l’heure mais uniquement quelques lanternes s’élèvent dans le ciel. Nous avions lu tout et son contraire sur cet événement et finalement c’est bien la version de l’annulation qui se déroule. En effet, à cause des perturbations que cela crée au niveau de l’aviation (l’aéroport de Chiang Mai se trouvant tout proche), il est dorénavant strictement interdit de lancer des lanternes sous peine de très grande amendes, voire de peine de mort si la lanterne atteint un avion… Bon, la messe est dite… Nous observons une multitude de feux d’artifice et nous nous dirigeons vers les petits radeaux. La foule est étouffante. Doi Saket : la fête des lanternes célestes Durant la nuit suivante, nous faisons de très longues recherches sur internet. Il n’est vraiment pas facile de trouver les infos. Finalement, un site tenu par un français nous permet d’avoir des infos bien plus claires. Il est possible de voir les lanternes célestes soit : • à une manifestation exprès pour les touristes, menu compris, entre 4’000 et 6’000 baths (150 Chf par personne, avec un budget comme nous avons, on peut oublier et cela ne nous intéresse pas). • dans un village à 15 km de Chiang Mai, gratuitement (Doi Saket). On décide donc de manquer le cortège pour nous y rendre, avec le risque qu’il ne se passe rien non plus. Nous n’avons pas été déçus. Le festival se situe au bord du lac, très local, beaucoup de monde mais bien moins qu’à Chiang Mai, on respire mieux. Nous observons les locaux et mangeons à nouveaux avec un choix énorme dans les stands proposés (sauf Ludo, Mel, Loïc et moi… en effet, on tombe quasi tous simultanément dans la nécessité de trouver des toilettes rapidement ou un coin sombre. Notre estomac nous lâche momentanément). Les lanternes sont conçues en papier de soie très fragile, monté par un arceau en bambou très fin. Il y a malheureusement quelques fils de fer très fins qui soutiennent la structure. On pense très fort à mère Nature… En quittant Chiang Mai, Mél, Tom et Loïc s’en vont avant nous vers Chiang Rai. Nous nous retrouverons peut-être plus tard, là- bas ou ailleurs. Bonne suite à vous, c’était trop bien de se retrouver. Nous amenons Tomas à l’aéroport pour son retour à la maison, à notre plus grande tristesse. On espère également qu’une autre occasion pour se retrouver se produira. Au plus tard lors de notre arrivée en Colombie. Gracias a ti Tomasito, por pasar este tiempo juntos. Realmente apreciamos tu presencia. ¡Hasta pronto!