Masaya à vélo bambou
Olivier - Géraldine - Amalia - Esteban - Gaspard
Equateur (1ère partie)
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Santa Rosa
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Casacay
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Sur la route du cacao
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Cuenca
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Cañar
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Chunchi
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Alausi
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Guamote
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Riobamba
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Tisaleo
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Latacunga
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Sur la routes des volcans
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Quito
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Pedro Moncayo
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Otavalo
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Ambuqui
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San Gabriel
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Tulcán
Santa Rosa - 24 septembre 2023 - 30° - 73 km / 410m+
En nous dirigeant vers la frontière, des péruviens nous
dépassent et font demi-tour pour nous offrir une bouteille
bien fraîche d'Inca Kola. Très sympa.
Nous laissons le Pérou derrière nous, déjà nostalgiques.
On abandonne les soles pour des dollars américains,
monnaie de l'Equateur depuis l'an 2'000. Avant, la
monnaie équatorienne était le sucre, (en lien avec le
général Sucre, libérateur du pays au cours du XIXe
siècle). Suite à la forte dévaluation du taux de change de
la monnaie, c'est le dollar qui l'a remplacé.
Cette zone est sensible et considérée comme la frontière
du sud de l'Equateur la + dangereuse. Tout se passe
bien pour nous de ce côté-là.
Le passage de la douane se fait lentement... très
lentement. Avec une moyenne de 7 min par personne,
une trentaine sont devant nous...
Toute l'admin se fait au natel... Soit leur ordi ne
fonctionne pas, soit ils n'ont pas de connexion. On ne
leur demande pas, on a hâte que cela se termine.
On ne nous demande rien pour Cuzco, aucun papier ou
certificat de santé qu'on a fait à Máncora pour être dans
les règles.
Nous avons croisé un réfugié avec un chien et il nous
avait dit que lui également, il est passé sans encombre.
On mange au bord de la route dans une gargote à ciel
ouvert. La famille est vraiment gentille.
Dès notre entrée en Équateur le ciel se charge et la
végétation devient verdoyante. Le contraste est fou.
Casacay - 25 septembre 2023 - 30° - 40 km / 400m+
Nous traversons des kilomètres et des kilomètres de
plantations de bananiers. Elles viennent donc de là...
A Pasaje, derniere ville avant de se lancer dans les
Andes, des gens nous accostent. Ils nous avertissent
d'être très prudents. Des vols, des séquestrations et des
sicarios (tueurs à gage) seraient partout et le soir il ne
faut pas trainer.
Nous savons que nous nous éloignons de plus en plus
de cette zone sensible (pas la pire). Tant mieux.
Jusqu'à présent toutes les rencontres sont positives.
Pourvu que ça dure.
La fin de journée se passe dans un petit village au bord
d'une rivière. On se baigne avec les villageois et on se
fait fortement attaquer par ... les fameux minuscules
moucherons très voraces. On doit certainement pas
sentir encore assez mauvais... Les démangeaisons sont
folles pour de si petits moucherons. (Mel, on utiliserait
bien ton stylo grilleur...).
Sur la route du cacao - 26 septembre 2023 - 24°
68 km / 2'100m+
Le + gros dénivelé positif du voyage (pour l'instant en
tout cas).
C'est avec de grosses démangeaisons que nous
débutons sérieusement la montée. Les cacaotiers et
leurs cabosses mûres remplacent les bananeraies de la
veille. Les fèves de cacao sont étalées à même la route
pour le séchage. Une forte odeur de silo se fait sentir.
C'est vraiment génial de pouvoir observer et sentir tout
cela.
Plus on monte, plus la végétation se disperse jusqu'à
disparaître à certains moments. La dernière montée sera
dure pour tout le monde. On est content d'arriver.
Demain, gros dénivelé également pour rejoindre Cuenca.
On a décidé de faire 2 étapes en 1.
Cuenca - 27 septembre 2023 - 27° - 70 km / 2'000m+
Après une nuit à se retenir de se gratter les jambes qui
nous brûlent à cause de ces minuscules moucherons (on
comprend pourquoi en français ils se nomment les
brûlots... rien qu'entre les chevilles et le pied, j'ai 32
piqûres, je ne compte pas le reste...) nous démarrons
pour faire de 2 étapes 1. En pleine montée, nous
rencontrons 2 cyclos, un colombien et un canadien qui
font route inverse, les premiers que nous croisons depuis
longtemps.
Une fois les 2'000m de déniv + effectués, nous nous
retrouvons dans un décor suisse! Pâturages, vaches,
moutons, chevaux, puis maisons de luxe. On peine à se
rendre compte que nous sommes en Équateur.
Pour l'instant niveau budget, ce qu'il faut compter pour un
repas pour les 5 dans une gargote (soupe, plat et
boissons) : 10 dollars (9 CHF), soit 2 dollars par
personne.
Juste avant l'arrivée dans Cuenca, je (Gg) me prends un
nid de poule à renverser la charrette, dans un endroit
entre un ravin et une circulation de fou... heureusement,
freinage sec à temps...
Nous restons quelques jours à Cuenca, 3ème ville du
pays de par sa grandeur et certainement la + agréable et
sécuritaire. Nous passons beaucoup de temps dans le
parc de la Madre en échangeant avec les locaux.
Gaspard peut jouer avec d'autres enfants. Nous nous y
sentons bien.
Cañar - 1 octobre 2023 - 23° - 68 km / 1'470m+
Nous repassons au-dessus des 3'500m d'altitude et
pourtant... on se croirait dans le Jura !
Arrivée à Cañar ... mais pas si chaud et sous les nuages.
Chunchi - 2 octobre 2023 - 24° - 67 km / 1'270m+
Quand on monte si haut que l'on dépasse les nuages...
Alausi - 3 octobre 2023 - 26° - 36 km/ 860m+
Afin de limiter quelques dénivelés on voulait se
renseigner pour prendre le fameux train afin de rejoindre
Riobamba. Le train ne fonctionne plus, le Covid a eu
raison de lui... On poursuivra donc avec de gros
dénivelés. On fera de petites étapes.
Depuis Cuenca où Cuzco s'est faite attaquée par un gros
molosse non éduqué par sa prioritaire expat, elle est
épouvantée de tout. Toute l'éducation que nous lui avons
transmise depuis qu'on l'a récupérée s'est évaporée. On
doit ramer et repartir de moins 10... Elle est stressée de
tout et n'a plus aucune confiance.
Guamote - 4 octrobre 2023 - 31° - 45 km / 1'320m+
Début d'étape avec la montée et ça commence sec... 7
km entre 10 et 16%.
A + de 3'300m d'altitude, la merveilleuse odeur des pins
nous rappelle les Landes.
Arrivée à Guamote, le securitas du marché nous informe
que demain matin dès 4h vont affluer des milliers de
personnes pour une feria. Notre chambre donne sur le
marché, la nuit va donc être courte.
Riobamba - 5 octobre 2023 - 22° - 45 km / 820m+
Arrivée fracassante à Riobamba... la charrette d’Esteban
et la mienne (Gg) se sont cassées sur le parcours...
Tout débute très bien avec une superbe petite route
comme on adore. On peut pour la 1ère fois lâcher Cuzco
qui nous suit sur plusieurs kilomètres en montée. Puis, la
route devient une jolie piste de terre, jusque là, tout va
bien.
Ce n'est qu'ensuite que le chemin aura raison de notre
matos... Je discute avec une vieille mamita qui me dit
que la route principale est plus rapide. Mais nous on
cherche du pas trop fréquenté... Au bout de 5 km de
descente, nous nous retrouvons sur de grosses pierres
pavant le chemin. On a beau aller doucement, c'est
l'enfer pour nos vélos et surtout pour nos charrettes.
Gaspard et Cuzco marchent plus d'une heure durant afin
de limiter le poids chez Olive. On a beau aller
doucement, c'est d'abord la charrette à Este qui lâche.
Un couple en camionnette qui passe par là s'arrête et
sont d'accord d'embarquer la charrette et de nous la
déposer à notre hostal.
30 min plus tard, c'est la mienne qui pète. Olive rafistole
tant bien que mal pour que ça tienne le temps qu'il faut.
Splendide vue sur le Chimborazo pour nous encourager,
plus haut sommet d'Equateur qui culmine à 6'263m.
La fin de la journée à Riobamba sera consacrée aux
réparations. Mac Gyver parvient à trouver une ferreteria
pas loin de l'hostal (il s'étonne au passage qu'elles sont
toutes tenues par des femmes... et moi je m'étonne qu'il
s'en étonne...).
Fin de journée optimiste pour la suite. Le soir, on
assistenl à quelques manifs pour les élections
présidentielles qui auront lieu le 15 octobre.
Tisaleo - 8 octobre 2023 - 22° - 48 km / 1'100m+
Nous qui nous disions que finalement les chiens se sont
bien calmés depuis 2014 et que ce voyage nous permet
de nous réconcilier avec eux...
Aujourd'hui c'est une attaque de chiens qu'avec Ama
nous avons essuyée.
Alors que les gars s'avancent sans rien remarquer, 3
gros chiens s'excitent en les voyant passer.
Lorsque j'arrive à leur hauteur, les 3 imbéciles de chiens
(vocabulaire adapté à la situation, pendejo ou cabrón en
espagnol... tant qu'à faire..) me troussent. Deux d'entre
eux s'approchent de trop. J'ai beau leur hurler dessus,
feindre de leur lancer une pierre, lever le pied, rien n'y
fait, pire, ça les excite encore plus. Un d'eux tente a
plusieurs reprises de m'attraper la jambe et n'y est pas
loin...
Le + dangereux dans l'histoire c'est que dans la panique,
on dévie sur la voie, nous mettant en danger des
véhicules qui passent à toute vitesse et ce tronçon n'est
pas bucolique...
Finalement, mon accélération aura juste le dessus de
leur rage. Mais... Ama est derrière moi. Je m'arrête donc
pour espérer limiter les dégâts. Rebelote, les chiens lui
foncent dessus. A son tour, elle hurle, lève le pied pour lui
donner un coup. Le chien ferme ses crocs sur sa basket.
Elle dévie fortement sur la route et un gars en gros 4x4
arrive derrière elle et la dépasse sans ralentir malgré
mes gestes de pantin désarticulé et la scène à laquelle il
assiste. (Décidément, c'est la journée des pendejos..)
Elle s'en sort aussi en accélérant. On part un peu plus
loin pour décompresser. Ama tremble de tout son corps.
Le chien a mordu sa chaussure qui garde les impacts
des crocs. Fort heureusement Ama n'est pas touchée, ce
n'est que la chaussure qui a ramassé.
Grosse pensée à Brice, forcément...
et à Saskia et Baptiste qui se sont également fait
attaqués dans cette région mais malheureusement pour
eux un mollet y est passé...et déboires pour trouver un
vaccin contre la rage...
Pensée également aux Roulmaloute qui nous avaient
bien faits rire relatant leur récit en Turquie. La
transmission de la peur-rage est bien exprimée, on vous
met les extraits...
Extraits :
Brice : "Les chiens ? Moi, je les tue... à la main!"
Roulemaloute: "Morale : un bon chien est un chien mort.
Quand on arrive en Chine, on a un plaisir immense : on
mange du chien. Et ne laissez pas un gars de la SPA
venir nous emmerder car il subira le même sort !"
ABE...
Latacunga - 9 octobre 2023 - 21° - 55 km / 800m+
Journée tranquille. Nous devons emprunter la
panaméricaine pour les 15 derniers kilomètres car le
chemin s'est retransformé en pavage scabreux.
Latacunga est une ville (où il vaut mieux ne pas être un
voleur...) qui sert de point de base pour le majestueux
volcan Cotopaxi et la lagune Quilotoa que nous
observerons la semaine prochaine..
Sur la routes des volcans - 10 octobre 2023 - 19°
48 km / 860m+
Nous traversons des kilomètres de serres abritant des
cultures de roses, destinées à l'exportation, dont la
Suisse...
Ensuite c'est encerclés de volcans, majestueux et
imposants... que nous ne voyons pas ��, que nous
poursuivons le chemin. Le ciel est tant chargé que la vue
est complètement bouchée. Nous nous arrêtons 2 heures
à un troquet au sommet de la montée pour laisser passer
un orage. Nous poursuivons équipés de nos k-ways sur
la panaméricaine (pas le choix) giclés par les camions.
Le morale reste au beau fixe.
Nous trouvons un refuge pour dormir et espérer voir le
Cotopaxi demain.
Nous reviendrons dans cette région dans une semaine
avec de nos amis que nous retrouverons samedi. En
espérant que le ciel sera plus léger...
Quoi qu'il en soit, impossible de gravir le Cotopaxi
(5'897m). L'ascension est actuellement interdite car le
risque d'éruption est trop élevé. Il est d'ailleurs bien
surveillé car en cas d’éruption, la vallée subirait d'abord
une inondation par l’eau du glacier avant d’être ravagée
par la lave et les cendres.
Quito - 11 octobre 2023 - 26°»- 46 km / 470m+
Après quelques kilomètres pas très sympathiques sur
une 4x4 voies, nous arrivons dans Quito tranquillement.
Les locaux nous ont énormément mis en garde en nous
disant que la ville est dangereuse. Les heures de sortie
doivent être comprises entre 6h et 18h.
Les élections pour le nouveau président ont lieu
dimanche. Un candidat a été tué par balles au mois
d'août...
Nous discutons beaucoup avec les gens et la victoire se
joue entre Luisa González et Daniel Noboa. Les
personnes sondées donnent l'avantage à Noboa. A ver...
En arrivant à notre hostal, nous retrouvons Mel et Tom
sans aucune concertation au préalable ! Sur les milliers
d'hébergements que compte la ville, c'est assez fort de
se retrouver au même endroit alors que l'on ne pensait
pas se revoir avant un bon moment...
L'hostal est top! Jeux, coin hamac, instruments de
musique, cuisine à dispo et la famille qui le tient est extra
!
Nous sentons certains quartiers pas très sécures en
effet. On éternue un moment à un certain endroit suite la
l'utilisation d'une bombe au poivre d'un policier.
Les jeunes ne sortent donc pas sans 1 de nous.
Nous rencontrons à nouveau des migrants vénézuéliens
avec qui nous échangeons. La révolte s'éprend à
nouveau de nous. La différence entre notre vie est la leur
n'est pas normale. On a beau réfléchir aux solutions
possibles pour les aider, à part "bletzer" pour un repas ou
autre, pas simple. L'injustice est tellement grande. Cette
situation nous touche profondément. En réflexion.
La météo est assez folle. Chaud le matin puis gros
orages voire grêle à partir de 14h.
Samedi, retrouvailles au programme. Nous laisserons
nos vélos quelques jours pour partir, sacs à dos, avec
nos amis, avant de revenir à Quito.
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Pedro Moncayo - 25 octobre 2023 • 22°
63 km / 1'510 m+
Nous quittons nos amis, puis notre hostal avec regret. Un
scorpion vient nous dire aurevoir.
Gros dénivelé pour une reprise. On sait qu'on ne doit pas
partir tard afin de tenter d'éviter l'orage. Le matin le ciel
bleu est intense puis dès 14h, il tombe des trombes.
Nous arrivons à 2 min de nous prendre les grêlons...
Otavalo • 26 octobre 2023 • 19°
30 km / 360m+
Petite étape qui nous permet de goûter au fromage et
aux biscochos au feu de bois avant de descendre sur
Otavalo. Les volcans sont toujours cachés par les
nuages.
Nous sommes présents le jour du marché, certainement
le + connu d'Equateur. Nous trouvons l'habillement des
femmes tellement beau... et les hommes avec leurs
cheveux longs tressés également.
La fête d'halloween bat son plein. Il n'y a pas que le
dollar qui a été ramené des USA...
Nous échangeons avec quelques Vénézuéliens
rencontrés. Leurs histoires nous touchent toujours
fortement, surtout moi (Gg) qui peine à accepter cette
réalité et dont les émotions sont à fleur de peau.
Nous nous ressourçons au bord de la lagune de Mojanda
et du Lechero, arbre millénaire.
Il est appelé ainsi car lorsque l'on coupe une feuille, une
substance blanche s'écoule. Le lieu est un ancien
cimetière pour enfant. Ainsi, enterrés près de l'arbre, ils
seraient assurés d'être nourris de son lait dans l'au-delà.
L'endroit, au sommet de la colline, surplombant la ville et
faisant face au volcan Imbabura est source de sérénité.
On sent le lien entre la Terre et le Ciel.
Ambuqui • 30 octobre 2023 • 19°
64 km / 650m+
Durant le trajet, le volcan Imbabura s'offre à nous. Celui-
ci où, il y a 20 ans, Olive a failli y rester lorsque nous
l'avions gravi. Grand plaisir de pouvoir l'observer.
Arrivés à Ibarra, la police nous arrête. Elle nous met en
garde, la route que nous empruntons serait dangereuse,
de nombreux voleurs seraient actifs. Elle nous escorte
même un moment. Nous n'apercevons rien de particulier.
Nous descendons de 1'450m de dénivelé... que nous
remonterons demain...
Nous nous arrêtons dans une hosteria vide. Les
Équatoriens y viennent le week-end. Nous profitons de la
piscine et du jacuzzi pour nous seuls bien que ce ne soit
pas forcément ce que nous recherchons. Nous profitons
de ce moment les 5.
San Gabriel • 31 octobre 2023 • 18°
47 km / 1'680m+
Et voilà le dénivelé remonté, juste avant l'arrivée de la
pluie...
Tulcán • 1 novembre 2023 • 17°
40 km / 810m+
Nous arrivons à notre dernière ville en Équateur. Demain,
ça sera passage de la frontière.
Tulcán possède un cimetière incroyable et c'est le 1er
novembre que nous le découvrons. Les arbres sont
taillés en forme d'animaux ou de têtes imaginaires. Il est
agréable de s'y promener.
Les emplacements funéraires sont catégorisés :
chauffeurs de bus / commerçants/ combattants et leurs
épouses / ...
La pluie est toujours présente l'après-midi.
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Suite dans quelques semaines