D’Arequipa à Arica
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Prendre conscience de ce que l’on a et en profiter pleinement...  
Visite d’Arequipa et départ de la ville sous les interviews des journalistes Presque tous les dimanches a lieu autour de la plaza de armas des grandes villes un défilé réunissant l’armée, les pompiers, les infirmières, les écoles, ... On se pose sur une terrasse pour regarder le spectacle et c’est durant ce moment que Geovanni (il nous a logés à Juliaca) nous retrouve. Il vient rendre visite tous les 15 jours à ses parents qui habitent Arequipa. Nous visitons le monastère Santa Catalina qui plait beaucoup aux enfants. Ils déambulent dans cette ville dans la ville et rentrent dans toutes les cellules. Lors de notre départ, nous passons par la plaza de armas où nous attendons Jukka qui n’était pas tout à fait prêt. Une quantité impressionnante de personnes commence à nous entourer et à observer notre matériel. Ils nous posent beaucoup de questions jusqu’à ce que la presse prenne le relais. Olivier se fait filmer, interviewer pendant que je surveille le matériel et les enfants. Vu le contenu de certaines parties de l’article, je pense qu’ils n’ont pas dû tout comprendre... (Voir l’article / voir aussi “on parle de nous”) Arequipa - Matarani : (122km / 900m dén. pos. / 3200m dén. nég.) Le début est vallonné, on s’attendait à de la descente, il faudra attendre midi pour la trouver. Ensuite, ça file. Nous atteignons Matarani de nuit. Nuages et humidité. Les ligaments croisés me font mal depuis l’après-midi, la descente et le froid ont amplifié la chose... pas bon.   Matarani - Mollendo: (15 km / 180m dén. pos. / 200m dén. nég.) Petite étape et petite pause pour limiter les dégâts. Après Arica débutera une des périodes les plus difficiles du voyage, il faut donc que mon genou soit au top. On se rend sur la plage pour que les enfants en profitent. Des chiens se couchent à nos côtés. La télé bolivienne débarque pour faire la promo de ce lieu... ils nous interviewent à leur tour. “Dites aux Boliviens qu’il faut venir ici car c’est magnifique !” (Euhh... on n’est pas d’ici et il n’y a pas de soleil à cette saison...la ville est pas terrible... on fait quoi, on dit ce qu’on pense ?). On répondra diplomatiquement que nous ne sommes pas d’ici et que nous venons d’arriver... Mollendo - Punta de Bombon: (45 km / 180m dén. pos. / 180m dén. nég.) Etape à plat (pas nous, la route). Punta de Bombon - Ilo: (100 km / 1000m dén. pos. / 950m dén. nég.) Vallonné. Pour dormir, à la fin de la route, on grimpe et direct à droite. Hostal tout équipé avec des gens qui sont super ! Par contre il y a un restaurant juste à côté, le patron nous offre gentiment la place pour mettre nos vélos. Le lendemain, il nous demande de payer... pas cher d’accord mais on lui dit gentiment qu’il aurait pu nous en informer en avance.   Ilo - Boca del Rio: (102 km / 680m dén. pos. / 680m dén. nég.) Vallonné. On a lu que Boca del Rio est une station balnéaire où les surfeurs trouvent leur bonheur. On s’attend alors à un petit village touristique. On arrive après 102 kilomètres dans les jambes le jour tombant. Aucun hospedaje d’ouvert. On dirait un village fantôme. On est vendredi et les professeurs sont déjà partis pour le week-end donc l’école est fermée. Il n’y a qu’un seul hostal d’ouvert. On s’y dirige. Le dueño nous ouvre (ouhh il n’a pas l’air cool celui-là). Il nous dit le prix de la chambre : 120 soles. On lui tire un peu une tête qui en dit long avec des yeux écarquillés. Il nous dit que pour le Pérou c’est un prix barato. Mouais, sauf que là le Pérou on est en train de le quitter alors les prix on les connait. On lui explique qu’à Cusco, en plein centre, pour moins que cela on avait un appart. Il nous rit au nez et nous dit que nous n’avons qu’à y retourner... Ok, message compris, on va encore chercher ailleurs. Je me dirige vers la police. Je leur explique la situation, la nuit est tombée. Un policier fait des téléphones pour nous trouver quelque chose. Rien, tout est fermé. Il me dit que si on ne trouve rien je peux retourner vers lui qu’il va nous aider, qu’il est là aussi pour nous servir. On se dirige vers le centro de salud (centre de santé) et je demande à l’infirmière si nous pouvons dormir au sol dans un local. Non. Ils vont tous partir pour la nuit et n’ont pas l’autorisation de laisser entrer qui que ce soit. On retourne donc à l’hostal du monsieur antipathique. Je lui explique que tout est fermé dans le village et lui demande s’il peut baisser un peu son prix. Il répond clairement non. On est des touristes et si on se permet de faire du tourisme on n’a qu’à payer (il n’a pas tort mais ça m’irrite). Je refuse donc de lui laisser le moindre centime et on retourne voir le policier. Finalement je dis au policier que la gendarmerie nous irait très bien. Il regarde l’état du sol derrière lui et accepte. Nous passons donc notre dernière nuit au Pérou dans un poste de police. Merci au policier ! Boca del Rio - Arica: (81 km / 250m dén. pos. / 250m dén. nég.) Journée sans dénivelé. Passage de la douane. On savait qu’il nous fallait faire très attention avec la nourriture fraiche. Il y a 10 ans, on avait passé la douane Bolivie-Chili avec des feuilles de coca. Je m’étais faite arrêtée, ramassée mon passeport et avait reçu un sermon du douanier m’expliquant que au Chili il n’y avait pas de corruption (rien à voir) et que ceux qui transportent des feuilles de coca étaient considérés comme des trafiquants de drogue (il y allait un peu fort là). Donc, cette fois, on jette nos restes de feuilles de coca et on termine nos bananes avant de passer la douane. Ils nous demandent de mettre toutes nos sacoches dans les rayons X. En voyant qu’ils ne regardent rien de ce que l’on fait on ne passe que la moitié, ça nous évite de tout devoir débarrasser. Ils trouvent tout de même 4 pommes et nous les confisquent. Ensuite, avant que l’on passe la frontière, les douaniers se mettent devant nos vélos et se font prendre en photo. Nous sommes interpelés par la propreté du bord de route en comparaison du Pérou. Arrivée à Arica la veille de la fête nationale. Hostals complets... on cherche, on trouve pour une nuit et on doit re-changer ensuite. Le Chili, c’est nettement plus cher ! On attend un paquet que mon papa a envoyé de Suisse avec un timon de rechange suite à mon accident après Cusco. Il n’est pas arrivé (à cause certainement des jours fériés ou... du morceau de vacherin glissé avec ;-) ? Du coup on ne sait pas trop ce qui nous embête le plus de ne pas avoir. On le fera acheminer par une connaissance d’une connaissance (encore merci Guillermo) à San Pedro de Atacama. Arica: (17 septembre, conseil de famille n°2) Chaque mois, nous prenons un moment pour que chacun puisse s’exprimer sur ses ressentis et ses besoins. Cette fois, pour Amalia, elle aurait besoin d’avoir moins de disputes avec son frère. Pour Esteban, également. Il rajoute sinon qu’il a les meilleurs parents du monde...(pas encore vérifié). Aucun besoin en ce qui concerne le vélo pour eux. Tout roule. Comme quoi, les journées que nous effectuons ne sont pas si longues que ça pour eux. Nous essayons de leur fixer à chaque étape des objectifs atteignables dans un court ou moyen terme. Il y a eu les lignes de Nasca, les lamas, les hauts plateaux, Cusco et le Machu Picchu, les sources d’eau chaude, le lac Titicaca et les îles Uros, les condors, la mer, le Chili et maintenant re les hauts plateaux et sources d’eau chaude avec les volcans et les salars. Tous ces objectifs les motivent et donnent du sens aux journées de pédalage. Ils ne se sont jamais plaints de la longueur et de la rudesse de certaines journées. Ils ne trouvent pas cela difficile. Le bilan des conseils le confirme. Leur besoin n’est pas dans le domaine cyclophile mais plutôt dans les échanges entre eux.  Gracias el Perú ! Nous tenons à clore cet article en remerciant le Pérou et ses habitants. Nous y avons passé exactement 2 mois et avons vécu vraiment de belles choses. Les rencontres et les échanges, les paysages traversés, les richesses de leurs civilisations, ce pays regorge de merveilles et il vaut vraiment la peine de s’y attarder dans le respect et la préservation.  Merci pour ces moments vécus, pour ces découvertes loin de tout et hasta luego !
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