La vallée sacrée et le
Machu Picchu
Prendre conscience de ce que l’on a et en profiter pleinement...
Les salines de Maras
Ce site a bien changé en 10 ans. Quasiment inconnu à l’époque, il est devenu un endroit très prisé du tourisme. Des
échopes de souvenirs, une entrée payante, des installations pour les touristes ont été réalisées depuis.
A plus de 3’200 m, une source salée jaillit. Les salines abritent des centaines de bassins en terrasses sur les flancs de la
montagne. Elles datent de l’époque pré-inca. La production annuelle de sel atteint environ 200 tonnes.
Moray
Moray est un ancien centre de recherche agricole inca situé dans la Vallée Sacrée. Les Incas pratiquaient des expériences
de culture d’une manière ingénieuse. La position des terrasses crée une série de microclimats. La température est plus
élevée au centre mais diminue ensuite sur les terrasses alentours. En tout, cela leur a permis de simuler une vingtaine de
microclimats différents.
Ollantaytambo
Ce site est une ancienne forteresse inca. Nous avons bien eu du plaisir à déambuler dans cet endroit qui grimpe mais qui est
facile à découvrir de par sa taille. Esteban a trouvé que les incas aimaient vraiment les escaliers !
Pour plus d’infos, nous vous renvoyons sur notre ancien site.
Aguas Calientes
Aussi appelée Machu Picchu Pueblo, ce village est le plus
proche du fameux site. Atteignable uniquement par le train,
ce village profite du tourisme et les prix y sont élevés. Nous
avons tout de même réussi à dénicher un hostal correct tant
pour le prix que pour la propreté. (Casa Dorada / Golden
House) et tout près se trouve un nouveau petit restaurant.
Les touristes n’y entrent pas car il n’a certes pas l’aspect des
autres restaurants mais les prix y sont nettement inférieurs.
Le patron a changé son échoppe de souvenirs en restaurant
il y a 2 mois. Il propose une bonne variété de mets et sort 2
ou 3 fois durant la préparation de la commande afin
d’acheter les ingrédients nécessaires dans les petits
commerces du coin.
Le Machu Picchu
Nous y voilà. Réveil à 3h30 du matin (bon, avec “Bouquets de nerfs”, il y a pire comme réveil!) afin de faire la queue et
essayer de pouvoir monter dans le premier bus. Nous avons hésité à monter à pied mais sachant que nous souhaitions
atteindre le sommet de la montagne cela aurait fait trop de marche et de dénivelé pour les enfants.
Nous arrivons à l’arrêt du bus à 4h. Une quinzaine de personnes attendent déjà. C’est bon, ça devrait le faire on devrait
pouvoir monter dans le premier bus. Et maintenant, attente... Nous savons que le bus ne part qu’à 5h30. Amalia et Esteban
se blotissent contre nous pour ne pas avoir froid. Ils s’amusent à regarder des petits chiens s’approcher. Puis nous nous
rendons compte que la plupart des gens qui font la queue se font rejoindre ensuite par leurs amis qui ont préféré dormir plus
longtemps. Nous nous retrouvons finalement quand même dans le premier bus, in extremis, ouf, ça n’aurait pas été correct
pour les enfants qui ont attendu. Nous atteignons l’entrée vers 5h50, plus que 10 minutes à attendre et les portes vont
s’ouvrir. La queue derrière nous est monumentale, presque à faire peur. Nous comprenons donc que l’attente revient au
même si nous nous serions levés plus tard sauf que là, nous pouvons entrer dans les premiers.
Une fois l’accès ouvert, nous montons directement vers le haut de la cité afin de profiter de la vue des ruines dépourvue de
touristes. Il est incroyablement beau cet endroit et paisible (pas pour longtemps profitons-en quelques minutes...) Nous
observons cette cité sans parler.
@ P’tit Boule : levé de soleil depuis la citadelle ! Exprès pour toi :-)
Une fois les “photos traditionnelles” effectuées, nous partons pour l’ascension de la montana, c’est en fait le sommet de la
montagne Machu Picchu. Nous avions déjà découvert le Huayna Picchu avec Fabrice et Sylvain et comme certains endroits
sont très à pics (et de toutes façons il n’y avait plus de billets pour y aller) nous avons décidé de gravir le sommet du Machu
Picchu.
La montée n’est constituée que de marches en pierre. L’accès lui aussi est limité et il faut se munir de billet à l’avance. Et ça
monte, et ça monte... Esteban qui parlait la veille que les incas adoraient les escaliers, cela va encore plus renforcer son
idée.
650 m de dénivelée positive, 2 passages chauds à passer avec les enfants (c’est moi qui fait moins la maligne), Latika, une
française rencontrée lors de la montée prend la relève avec Amalia lorsque je bloque quelque peu près du vide.
On atteint le sommet après 1h20 et très peu d’arrêt. D’autres qui ont débuté la montée peu après nous n’ont pas réussi à
nous dépasser. Nous sommes impressionnés par l’endurance des enfants. Ce sera leur premier vrai sommet !
Je ne suis pas très à l’aise de les voir se déplacer une fois arrivée en-haut je l’avoue. Je leur impose des consignes strictes
car là, il n’y a pas le droit à l’erreur. La vue sur la citadelle depuis si haut est majestueuse.
Nous profitons de cet endroit, de ce calme. C’est vraiment agréable.
Durant la descente, nous pouvons observer la queue interminable devant l’entrée principale du site. De retour en bas.
Wouhaou... changement d’ambiance. Une quantité incroyable de touristes se baladent dans la citadelle. Nous en faisons
partie, on le sait, mais là, on a de la peine a vraiment apprécier. Et c’est dommage car un site pareil mériterait vraiment d’être
apprécié au maximum.
Nous n’allons pas réécrire d’autres détails sur cet endroit magnifique. Pour plus d’infos voir notre ancien site.
A la fin de la journée, nous redescendons à Aguas Calientes avec le bus, là aussi, il faut faire la queue. La descente elle
aussi, est impressionnante. Le bus effectue des lacets sur le flancs de la montagne et là aussi, pas le droit à l’erreur ! Je
n’attends plus que d’être en bas. Décidément, le vide et moi ça ne s’arrange pas. (Cela a commencé depuis une rando en
Equateur où un pan du chemin avait cédé sous le poids d’Olivier. Il avait réussi à se rattraper grâce à son sac à dos qui
s’était croché et avec l’aide de ma main et avait donc évité de justesse une chute de plus de 30 m dans un ravin. Du coup,
depuis, je reste tétanisée face au vide.)
Machu Picchu, le site des superlatifs :
Cet endroit comporte beaucoup de mystères. Il est d’une beauté incroyable. Les vues sont impressionnantes. Il reste
merveilleux à nos yeux mais...
Machu Picchu est situé dans un endroit retiré sur une crête au coeur des Andes. Cet endroit est difficile d’accès. Comme
déjà mentionné, pour atteindre Aguas Calientes il n’y a pas de route, seulement une voie ferrée. Donc soit on prend le train
depuis Ollantaytambo soit on effectue une grande route de contournement en bus pour rejoindre Santa Teresa et ensuite
marcher 10 km sur la voie ferrée. Autre possibilité, effectuer un trek de plusieurs jours pour rejoindre le site (ce que nous
avions réalisé la 1ère fois).
La plupart des touristes par manque de temps ou de condition physique, sont obligés de prendre le train puis le bus. Les
agences l’ont bien compris.
Le train aller-retour coûte environ 100 US dollars (oui, oui, on parle en dollars d’un coup). L’entrée du site coûte lui à présent
environ 50 dollars. Cela revient donc à environ 500 dollars pour une famille de 4 (les enfants ne paient pas le même tarif...)
Donc comprenez bien que visiter ce site pour une famille est un vrai effondrement du budget.
De plus, depuis que le site est classé comme une des 7 nouvelles merveilles, le nombre de billets d’accès est limité à 2’500
par jour. Mais en réalité, une quantité plus grande est en vente par derrière (d’après nos informations il y a au total entre
4000 et 6000 visiteurs par jour). Bref, cela deviendrait presque à se poser la question s’il faut visiter cet endroit. Non, tout de
même, on ne peut pas se poser cette question. Et ça aussi, ils le savent très bien...
Un endroit magnifique, gandiose et rempli de mystères mais à un sacré prix !
De retour à Cusco
Nous profitons de notre hostal magique pour mettre le site à jour et avancer avec l’école des enfants. On débute l’allemand
et on poursuit les maths et le français. Amalia et Esteban se sentent très bien ici. Esteban a dit que Cusco était son meilleur
endroit !
Nous reprenons la route le 22 août en direction du lac Titicaca.